Les concertations nationales inclusives et apaisées se poursuivent au palais du peuple par le CNRD, après avoir renversé Alpha Condé, le 5 septembre 2021.
Ce 22 septembre 2021 était le tour des tenanciers des écoles et universités privées du pays pour échanger avec le CNRD, notamment dans le cadre des concertations nationales inclusives.
Au sortir de cette rencontre, Barry Néné Houdia Baldé, présidente de l’association pour la promotion des écoles privées et de la chambre représentative de l’enseignement supérieur privé, a confié à la presse leur attente.
« On a échangé avec le CNRD et son équipe sur les préoccupations de l’ensemble des écoles privées en République de Guinée, nous avons sollicité l’appui du président de la République afin que les écoles privées guinéennes soient subventionnées, nous avons également parlé des pléthores d’élèves et étudiants qui sont dans les salles, nous avons demandé à ce que les normes soient respectées et c’est à l’État de nous accompagner dans ce sens », a-t-elle souligné.
Dans son intervention, Barry Néné Houdia demande à la junte militaire à ce que les étudiants soient orientés aussi dans les universités privées.
« Nous avons aussi rappelé que nous sommes les partenaires de l’État que nous sommes là pour accompagner les écoles de l’Etat, donc, nous devons travailler en synergie. Et nous avons aussi rappelé l’orientation des bacheliers qui est en cours qui n’est toujours pas effectif. On s’est posé la question : est-ce que les bacheliers seront orientés dans les institutions publiques qui sont déjà plaine – qui n’ont pas de possibilités ? Nous posons une doléance afin que les bacheliers soient orientés dans les universités publiques et privées », a-t-elle souhaité.
Cet autre fondateur d’une université de la place, a évoqué quelques difficultés rencontrées dans ce domaine.
« Nous avons déclaré les difficultés qui nous rencontrons dans le cadre de la gestion de nos universités écoles privées et il a pris acte, c’est un mémo que nous devons déposer, je crois que suite à ça, il va réagir. »
Il reste à savoir si les nouveaux bacheliers seront orientés dans les institutions.
Par Saran Camara