Coalitions politiques: pourquoi le ministre Mory Condé veut-il y mettre de l’ordre ? (Par Mandian SIDIBE)

Le CNRD et son Président sont venus pour nettoyer, balayer la « Maison Guinée » et mettre de l’ordre dans tous les domaines.

Fidèle à l’esprit qui caractérise le CNRD, le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Mory Condé, à l’instar de ses autres collègues, décide de mettre de l’ordre au sein du « Marigot Politique » marqué par une certaine chienlit qui ne dit pas son nom.

De ce qui précède, le « Monsieur Élection » du gouvernement Mohamed Béavogui a adressé un courrier aux différents partis politiques pour leur demander de prouver leur existence légale et exiger d’eux, des précisions sur les coalitions qui foisonnent dans la cité.

Le ministre Mory Condé est dans la logique de la Loi. Et, pour cause : les coalitions sont censées naître exclusivement en période électorale et disparaître aussitôt après la bataille dans les urnes.
En plus clair, en dehors d’une période électorale, l’existence des coalitions de partis politiques peut engendrer une pagaille indescriptible. C’est ce qui motive et explique le courrier du ministre Mory Condé, plus que jamais inscrit dans l’esprit du CNRD, dont la mission principale est la refondation de l’État.

Pour qu’on puisse parler de coalition en République de Guinée, il faudrait absolument l’organisation préalable d’une convention sans laquelle toute coalition est illégale. Ladite convention doit être sanctionnée par un document portant les signatures des partis membres de la coalition.

Le ministre Mory Condé se bat, contre vents et marées, pour mettre de l’ordre dans l’échiquier politique. Objectif: à terme, donner les moyens à l’État d’y voir clair afin de pouvoir travailler convenablement avec les formations politiques pour la réussite de la Transition.

« Qui se sent morveux se mouche ». Autrement, l’esprit du courrier du ministre de l’Administration du Territoire est, on ne peut mieux, clair et limpide. Se l’approprier proviendra d’une forte dose de bonne foi.

Mandian SIDIBE, Journaliste

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