Etudiante lapidée puis brulée pour blasphème contre Mahomet au Nigeria : Voici la déclaration qui lui a coûté la vie (Vidéo)

Au Nigeria, des voix continuent de s’élever suite meurtre d’une étudiante chrétienne lapidée à mort puis brûlée par ses camarades musulmans. Ils l’accusaient de blasphème contre le prophète Mahomet. Afrikplus.com vous découvrir les propos qui lui ont coûté la vie.

Le drame a eu pour scène le Shehu Shagari College of Education, un établissement scolaire situé dans l’État de Sokoto au Nigeria où la charia est appliquée. Selon la presse locale, tout serait parti d’un message audio envoyé dans un groupe WhatsApp.

« Feu du Saint-Esprit, rien ne nous arrivera. Le groupe n’est pas créé pour envoyer des bêtises. Il est créé pour envoyer des questions passées. S’il y a un test, ou si on nous donne des devoirs, et non pour toutes ces choses absurdes. Quel genre prophète, prophète insensé », a déclaré la victime, Deborah Samuel, dans la note vocale.

En réalité, la jeune fille réagissait à des informations religieuses islamiques publiées par l’un des autres membres musulmans dans leur discussion. Ainsi, elle a tenu d’une part à préciser que le groupe n’a pas vocation à parler de religion, et d’autre part, elle tient des propos jugés offensants à l’égard du prophète Mahomet.

Des faits d’une rare violence totalement filmés

Furieux, ses camarades musulmans ont commencé à s’en prendre à elle verbalement. Voyant les choses dégénérer les responsables éducatifs l’ont mise en sécurité dans une pièce et ont appelé la police. Mais ses agresseurs l’ont sortie de force et ont commencé la lapider. La police a tenté d’intervenir, en jetant des gaz lacrymogènes contre les étudiants en colère, mais ces derniers ont riposté avec des pierres et des bâtons.

La police dépassée par la violence

D’après un témoin qui s’est confié à RFI, la police a fini par abandonner, laissant Deborah aux mains de ses collègues déchaînés criant « Allah Akbar ». Elle mourra après avoir été fouettée et brûlée vive. Des scènes d’une violence insoutenable qui ont, en plus, été filmées et diffusées par la suite sur les réseaux sociaux.

Le président Buhari et des chefs religieux appellent au calme

Alors que le pays est toujours sous le choc, hier vendredi 13 mai, le président Muhammadu Buhari a « fermement condamné » ces violences « préoccupantes », appelant la population à respecter la loi. « Personne n’a le droit de se faire justice soi-même dans ce pays. La violence n’a jamais résolu et ne résoudra jamais aucun problème », a souligné M. Buhari dans un communiqué.

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