MESRSI-BIOMETRIE: ces erreurs qui risquent de rattraper des étudiants

Recensement biométrique des étudiants -NZérékoré -Image d'illustration

Le ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MESRSI) a lancé depuis le mois de novembre dernier, le recensement biométrique de tous les étudiants du pays. Il s’inscrit dans le but de la maîtrise de l’effectif de toute la population estudiantine pour l’octroi des bourses d’études et d’excellence.

Cette initiative est appréciée par la majorité des étudiants et acteurs de l’enseignement supérieur du pays.

Mais depuis le début de ces opérations, beaucoup d’anomalies sont observées. Celle qui risque de rattraper de nombreux étudiants est la délivrance des jugements supplétifs d’acte de naissance par les circonscriptions qui ne sont pas leurs lieux de naissance.

A Faranah par exemple, beaucoup d’étudiants nés dans d’autres régions administratives qui ont perdu leurs extraits d’acte de naissance se sont dirigés à la mairie pour se procurer ce document. Or, le Code civil guinéen en son Article 192 stipule : ‘’Les déclarations de naissance seront faites dans les quinze jours de l’accouchement, à l’Officier de l’état civil du lieu. Toutefois, pour les naissances survenues hors du périmètre communal et en pays étranger, ce délai est porté à trente jours.’’

 L’autre constat amer, certaines informations figurant sur ces documents ne sont pas conformes à la réalité. 

Selon beaucoup d’observateurs, ces étudiants risquent de rencontrer de sérieux problèmes dans leur vie professionnelle. “Beaucoup d’étudiants qui ont perdu leurs extraits de naissance, au lieu de se diriger dans leurs circonscriptions de naissance, se permettent de les chercher là où ils étudient. Or, dans la vie professionnelle, cela peut leur créer des problèmes”, lance un citoyen.

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