Depuis plusieurs jours, les rues de N’zérékoré, en Guinée, sont le théâtre de manifestations de la part des enseignants contractuels de la région. Ils tiennent des slogans hostiles aux ministres Mory Condé, Guillaume et Yombouno, responsables de l’éducation nationale. Ces enseignants revendiquent de meilleures conditions de travail et une revalorisation de leur statut.
Cette mobilisation fait suite à une série de promesses non tenues par les ministres. Les enseignants contractuels se plaignent d’une précarité grandissante, avec des salaires insuffisants et des contrats renouvelés de manière aléatoire. Ils réclament également une reconnaissance de leur diplôme et une évaluation transparente de leur travail.
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Face à cette situation, les enseignants contractuels ont décidé de descendre dans la rue pour faire entendre leur voix. Ils demandent aux ministres de prendre en compte leurs revendications et de trouver des solutions concrètes pour améliorer leur condition de travail.
Cette mobilisation a été largement relayée par les médias locaux et a suscité de nombreux débats au sein de la population. Certains soutiennent les enseignants contractuels dans leur lutte pour de meilleures conditions de travail, tandis que d’autres critiquent leur méthode de protestation.
En tout cas, cette situation met en évidence les difficultés auxquelles sont confrontés de nombreux enseignants contractuels en Guinée. Il est essentiel que les autorités prennent en compte leurs revendications légitimes et trouvent des solutions durables pour améliorer leur situation.
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