Fait rare, mais pas surprenant en l’état actuel du climat sociopolitique qui prévaut en Guinée, doublé de la santé précaire d’Alpha Condé. Le Président guinéen, qui a la manie de voyager, notamment pour des rencontres similaires à celle qui vient de se tenir à Niamey (Sommet des Chefs d’État de la CEDEAO), s’est miraculeusement approprié la politique du siège vide dans la capitale nigérienne, alors que le Mali, la Guinée et la Côte-d’Ivoire sont en proie à des crises d’envergure.
Des sources diplomatiques basées à Conakry révèlent :
Citation :《 Le Président Alpha Condé est suffisamment malade, au point qu’il ne pourrait plus s’absenter de Conakry que pour des voyages d’ordre médical. Il suit une radiothérapie – dont il s’est offert le matériel via ses relations avec la Russie – avec une fréquence de trois séances par semaine, suite à son refus de procéder à l’ablation de sa prostate qui s’est drastiquement cancérisée.
Tous les Chefs d’État de la CEDEAO sont informés de la gravité de son état de santé. Il ne pourra plus tenir les sommets, en raison de la récurrence des crises répétitives dont il souffre. Sans compter d’autres détails très gênants ayant trait à la manière dont il fait ses besoins, notamment la miction. Il ne peut plus prendre part à des sommets, qui durent plusieurs heures d’horloge.
C’est une évidence implacable que le Président Alpha Condé est condamné par des médecins spécialistes. Il en est conscient, lui-même, puisque les médecins le lui ont signifié et certaines chancelleries en sont largement imprégnées.
Le Covid-19 sera un véritable argument de taille pour protéger Alpha Condé, qui n’a nullement la capacité physique de battre campagne pour sa réélection. Il est constamment dopé pour mener certaines activités relevant de ses obligations de Président de la République.
Enfin, le climat délétère qui caractérise la scène sociopolitique guinéenne, augmenté de l’exemple malien, ne sont pas de nature à favoriser les sorties d’Alpha Condé en dehors de la Guinée 》. Fin de citation.
Rassemblés par Mandian SIDIBE
Journaliste exilé à Paris