Violence domestique: une triste description de Fatoumata Binta Diallo, qui vit sous le contrôle de son mari «violent et impulsif» depuis l’âge de 13 ans

Le phénomène de violences conjugales ne cesse de s’accroître dans les différentes familles en Guinée. L’année qui s’annonce, démarre encore avec des véritables cas de violences exercées expressément sur les femmes dans les foyers.

C’est le cas de Fatoumata Binta Diallo, récemment battue à sang par son époux à Cobayah, une banlieue de Conakry.
Mariée à l’âge de 13 ans, dame Fatoumata a eu la malchance d’être chez un homme qu’elle qualifie de violent et impulsif, qui n’hésite pas à lui rouer de coups, même quand elle est en état de famille. Ce fait a occasionné d’ailleurs deux fausses couches chez elle.

Le cas récent s’est déroulé le mercredi dernier. La pauvre dame a été violemment bastonnée par son mari. « Ce jour, j’étais au marché à 17 heures pour revendre comme d’habitude. C’est ainsi qu’il m’a appelé pour connaître là où j’étais. Mais on ne s’est pas compris parce qu’il y avait du bruit et je n’avais pas d’unité pour pouvoir le rappeler. A mon retour à 19 heures, il a commencé à me crier dessus. Je l’ai vu venir vers moi ensuite avec un fouet mais je ne pouvais imaginer que c’est moi qu’il comptait frapper en plus en présence de mes enfants. Tout d’un coup, j’ai commencé à sentir le poids des coups sur mon dos, j’ai essayé de me relever, il m’a frappé sur le visage jusqu’à ce que j’ai perdu connaissance devant ma coépouse, qui n’est pas intervenue », a-t-elle raconté.

« Je ne me suis retrouvée qu’à 00heures, allongée à la clinique et entourée de mes frères qui étaient venus me sauver de ses griffes. J’ai perdu mes deux derniers bébés à cause de lui, parce qu’il me frappait à chaque instant à cause de sa seconde femme et de sa jeune sœur », a témoigné la victime.

Vue la récurrence des violences sur elle, dame Fatoumata Binta n’a finalement eu autre choix que de porter plainte contre son époux qui par endroits, refuse toute négociation avec sa famille afin de lui accorder le divorce.

Source guinee360

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