Alors que la junte essaie de convaincre tous les acteurs sociopolitiques autour de la table de dialogue, la CEDEAO après le 62è sommet tenu à Abuja au Nigeria, a donné les injonctions à la junte d’organiser un dialogue inclusif sans exception.
Certains acteurs politiques se réjouissent de ces « injonctions » données au CNRD. « Il faut s’en féliciter et lancer un appel au CNRD pour qu’il comprenne que dans la crise-là, il faut qu’ils regardent leur part de responsabilité, mettre en place un véritable cadre de dialogue pour que tous les acteurs majeurs puissent se retrouver sereinement, discuter des questions de sortie de crise, des questions de retour à l’ordre constitutionnel. Et surtout cesser le harcèlement judiciaire sur ces acteurs-là. Certains sont sous contrôle judiciaire, d’autres sont en exil. Il faut que tout ça soit examiné pour que, sereinement, entre frères, nous puissions discuter. Mais tant que ces éléments ne sont pas vus en face, ne sont pas regardés en face, il va être difficile que nous puissions discuter », a déclaré Francis Pépé Haba, président de l’UGDD, chez guineematin.com
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L’opposant, malgré ces injonctions, doute du dénouement de cette crise: « Les acteurs qui sont avec eux aujourd’hui, ce ne sont pas ces acteurs-là qui permettront à la Guinée de sortir de la crise dans laquelle notre pays est plongé ».
Il n’a pas manqué de demander que cesse ce qu’il appelle « harcèlement judiciaire » contre certains leaders politiques qui, selon lui, sont sous contrôle judiciaire ou exil.
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