La Guinée, pays où les présidents de la République possèdent la longévité au pouvoir – veut – au travers de certaines critiques, amorcer la démocratie automatique – mais il se trouve qu’au fond de sa fondation politique depuis 1958, une dure racine s’est construite – faisant naître l’aveuglement et la bienveillance des intellectuels à l’égard de la continuité des présidents au pouvoir.
Le 18 octobre 2020 est la date fixée pour l’élection présidentielle. Il s’agit d’un scrutin qui offre à l’instant au public d’une odeur sans gaz carbonique. À cause notamment du préjugé selon lequel cette ‘’élection est gagnée d’avance’’ par le chef de l’État sortant Alpha Condé.
Face à une opposition majoritairement issue du système Conté, Alpha Condé, au terme de son deuxième mandat, rebelote un précepte qu’il a lui-même dénoncé à l’époque opposant contre le ‘’coudéisme de Lansana Conté.
En cette année 2020, l’histoire politique de la Guinée évolue au même rythme comme avant 2010. Une génération se renouvelle sur elle-même. Le clivage politique est axé sur l’aversion de l’adversaire et non sur le projet de société. L’ethnie est au centre de manipulation permettant aux politiques de tirer profit.
Aujourd’hui, la mention honorable de l’actuelle opposition, est qu’elle n’a plus le droit selon l’histoire, de combattre le troisième mandat d’Alpha Condé – car elle a antérieurement entretenu une conscience politique basée sur le ‘’coudéisme [continuité]’’. Alors, que personne parmi cette opposition n’attire les gens vers la violence.
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