La fin de la transition en Guinée, qui était prévue pour le mois de décembre, a été reportée suite aux nouvelles exigences posées par les forces vives du pays au Comité National pour le Rassemblement et le Développement (CNRD).
Les forces vives, qui regroupent les différents acteurs politiques, sociaux et économiques de la nation, ont exprimé leur mécontentement face à certaines décisions prises par le CNRD. Elles ont notamment demandé une révision de la composition du gouvernement de transition, afin d’y inclure une plus grande diversité de représentants.
Ces exigences font suite à une série de manifestations et de grèves qui ont secoué le pays ces dernières semaines. Les Guinéens réclament des changements concrets et une meilleure gouvernance, après des années de régime autoritaire et de corruption.
Le CNRD, qui a pris le pouvoir à la suite du coup d’État en septembre, avait initialement promis une transition de six mois avant de rendre le pouvoir aux civils. Cependant, ce report risque de prolonger l’incertitude politique et économique dans le pays.
Les forces vives ont également appelé à la libération des prisonniers politiques et à la mise en place d’un dialogue inclusif pour trouver des solutions durables aux problèmes du pays.
Le CNRD devra maintenant prendre en compte ces nouvelles exigences et trouver un compromis avec les forces vives afin de garantir une transition pacifique et démocratique en Guinée.