La CNOSCG a écrit au président du parlement en faveur de la libération des membres du FNDC et des autres prisonniers politiques

C’est une lettre signée des deux mains de Dansa Kourouma, en sa qualité de président du Conseil national des organisations de la société civile guinéenne (CNOSCG) à l’attention du président de l’Assemblée nationale, Amadou Damaro Camara. L’objet de la missive est ainsi donc intitulé : plaidoyer pour la mise en liberté des membres du FNDC et d’autres détenus politiques. Lisez ci-dessous le contenu de ladite lettre !

[Monsieur le Président,

Notre pays traverse actuellement une crise sanitaire très inquiétante liée au COVID-19, qui, en plus de son caractère infectieux et émergent, se propage d’un rythme inquiétant.

Au regard de cette situation, les tensions politiques n’ont pas lieu d’être, à raison des risques de propagation de la pandémie et d’enlisement de la crise. Pour renforcer la lutte contre le COVID-19, il est impératif de décongestionner les prisons.

La détention des membres du FNDC alimente actuellement la crise sociopolitique et suscite d’éventuelles manifestations qui généralement débouchent sur des regroupements des milliers de personnes, de pertes en vies humaines et de dégâts matériels importants.

Les avocats de la défense, les détenus, les organisations de défense des droits de L’Homme fustigent les conditions d’arrestations de ces détenus.

Monsieur le Président, vu les circonstances de la crise actuelle suivi des mesures de riposte contre la pandémie et à raison du maintien de la paix et de la justice sociale, le CNOSCG en tant que force de veille d’alerte et de propositions, demande votre implication pour le plaidoyer en faveur de la mise en liberté des membres du FNDC et d’autres détenus politiques.

Cet acte hautement significatif et symbolique, une fois fait, vous placera au-dessus de la mêlée et contribuera à atténuer les tensions existantes et persistantes.

Cette démarche ne nous fera pas oublier le fait que la préservation de la paix et la sécurité est aussi une responsabilité républicaine qui en soit doit être exercée à la fois par des hommes politiques qu’ils soient de l’opposition ou de la mouvance, la société civile et les Institutions républicaines…]

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