Macenta : il se suicide après son échec au BEPC

Koliboi Béavogui n’a pas supporté l’échec à l’examen du BEPC. Agé de 18 ans, élève dans un collège de la commune urbaine de Macenta, dans la région forestière, il s’est donné la mort hier par pendaison, après avoir appris son échec. Le drame a eu lieu au quartier Moinlamidou, dans la commune urbaine.

Au demeurant, la journée d’hier mardi avait commencé le plus ordinairement qui soit pour le défunt. Ainsi, nous rapporte-t-on, lui-même était, dans la matinée, attelé à l’assainissement de la concession familiale, à la suite du décès de sa grande mère.  Et il en était à ça quand, nous confie une source, « deux de ses camarades de classe avec lesquels il révisait sont venus l’informer que les résultats du BEPC avaient été publiés et qu’eux deux sont admis. Aussitôt, son oncle paternel chez qui vit Koliboi lui demande de se rendre à son école d’origine qui est le collège Worogbomaï, pour s’enquérir de son sort. Il s’y rend et apprend qu’il n’est pas admis ».

A son retour à la maison, il rend compte à la famille. Son oncle, sans doute pour le consoler l’invite à ne pas se laisser abattre. Pour vraiment lui remonter le moral, ledit oncle lui révèle que lui-même avait échoué à deux reprises au même examen.

Malheureusement, cela n’a guère fonctionné. Chez lui, la tristesse était visible. Mais il n’avait pas le temps de l’exprimer, vu que la messe de sa grand-mère dont l’inhumation est prévue aujourd’hui approchait. A l’heure indiquée, on l’a invité à joindre à l’ensemble de la famille pour la prière. D’un air négligé, « il leur demande le devancer. Et c’est pendant que tout le monde était concentré sur la prière, qu’il s’est glissé dans sa chambre pour s’enfermer à l’intérieur. Après la prière, on remarque son absence. On le cherche partout, en vain. Finalement, c’est dans sa chambre qu’on le retrouve, inerte au bout d’une corde », nous rapporte notre source.

Sur sa table, nous indique-t-on, on a retrouvé un papier en forme de testament où il avait textuellement écrit : « Je préfère mourir que de reprendre le BEPC »

La famille qui voit ainsi disparaître deux des siens, en informe la police qui vient faire le constat.

Quitter la version mobile