L’insurrection oblige des populations à quitter leurs habitationsAdji wawir fait partie des déplacés internes au Mozambique. Il a quitté son village, Pangane pour Pemba, la capitale de la province. Ils ont tout abandonné derrière eux et vivent un véritable calvaire.
« J’étais enceinte de 9 mois quand j’ai quitté Matemo. Sur le chemin de Pemba, j’ai commencé à ressentir des douleurs. C’est alors que nous nous sommes arrêtés à l’île de Quiziwe, où j’ai accouché, et nous avons ensuite continué le voyage jusqu’à Pemba », souligne. Aziza Falume, déplacée à Pemba.
Les attaques djihadistes à Cabo Delgado, au Nord du Mozambique ont déjà fait 2300 morts et au moins 5 00 000 déplacés. Une malédiction de la richesse. Les milliards investis par des multinationales pour l’exploitation des ressources gazières dont la zone dispose aiguisent des appétits. Un groupe armé se faisant appeler Al Shabab y est très actif.
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