Ce mardi 1er septembre 2020, alors qu’il était en conclave avec d’autres sages du pays qui, comme lui, sont hostiles au troisième mandat pour lequel le président Alpha Condé est désormais candidat, le domicile d’El Hadj Sekhouna Soumah, le Kountigui (patriache) de la Basse Guinée, a fait l’objet de jets de gaz lacrymogènes destinés justement à disperser la petite réunion. Un agissement des services de sécurité contre lequel s’élève vigoureusement le Front national pour la défense de la constitution (FNDC) en le qualifiant de « violation de domicile » et de « provocation intolérable« . Quant au bilan, le Front opposé au troisième mandat pour Alpha Condé dénombre un blessé et des dégâts importants. Réaffirmant son soutien à toutes les « couches sociopolitiques du pays qui ont dignement choisi la Guinée, en refusant noblement les manipulations du dictateur Alpha Condé« , le FNDC impute donc la mésaventure d’El Hadj Sekhouna et de ses compères à leur refus de se laisser corrompre et à la constance dont ils ont fait montre dans la défense des principes démocratiques.
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