Cet officier de la gendarmerie nationale croupit en prison depuis plus de six mois sans jugement. Depuis bientôt 8 mois, l’ancien officier de communication de la Gendarmerie nationale est détenu à la Maison centrale de Conakry. L’instruction étant bouclée depuis le mois de juillet, l’avocat s’inquiète du retard de l’ouverture du procès de son client. « On se demande bien qui tire la ficelle», dénonce-t-il tout en exprimant des inquiétudes sur les conditions de détention de son client dont l’état de santé se serait détérioré en prison.
« Il est dans des conditions de détention très dures, son état de santé s’est complétement fragilisé. Je pense qu’à sa sortie de prison, ça sera très difficile», s’inquiète Me Bea qui a fait référence à d’autres officiers de l’armée qui, après leur libération, ont eu du mal à se remettre de leur détention prolongée. «Selon l’article 236 du Code de procédure pénale, « en matière correctionnelle, lorsque le maximum de la peine prévu par la loi est inférieur à 6 mois d’emprisonnement, l’inculpé domicilié en Guinée ne peut être détenu plus de 5 jours, après sa première comparution devant le juge d’instruction s’il n’a pas déjà été condamné soit pour un crime, soit à un emprisonnement de plus de 3 mois sans sursis, pour infraction de droit commun. Dans les autres cas, la détention provisoire ne peut excéder 4 mois.
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