L’arrestation d’Aliou Bah, leader du Mouvement Démocratique Libéral (MODEL), continue de provoquer des remous dans la sphère politique guinéenne. Cellou Dalein Diallo, président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), a fermement condamné cette interpellation, qu’il qualifie de « folie liberticide » menée par le Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD).
Une attaque contre les libertés politiques
Dans une déclaration publique, Cellou Dalein Diallo a dénoncé un acharnement croissant contre les leaders politiques critiques envers la junte militaire. « L’arrestation d’Aliou Bah illustre une volonté manifeste du pouvoir en place de faire taire toute opposition. La transition est en train de devenir un prétexte pour piétiner les droits et libertés fondamentales des citoyens », a-t-il affirmé.
Solidarité et appel à la mobilisation
Le leader de l’UFDG a exprimé son soutien à Aliou Bah et à son parti, le MODEL, tout en appelant l’ensemble des forces démocratiques à s’unir contre ces dérives autoritaires. « La lutte pour la démocratie et l’État de droit en Guinée ne peut s’arrêter face à ces intimidations. Le peuple doit rester vigilant », a-t-il ajouté.
Une situation politique explosive
Cette arrestation intervient dans un contexte où les critiques envers le processus de transition mené par le CNRD se multiplient. Plusieurs partis politiques, dont le MODEL, dénoncent une gestion unilatérale et des restrictions croissantes des libertés d’expression et de mouvement.
Alors que la pression monte pour la libération d’Aliou Bah, la situation met en lumière les défis majeurs auxquels la Guinée fait face pour assurer une transition inclusive et respectueuse des principes démocratiques.