Depuis le coup d’État de septembre 2021, la Guinée traverse une crise politique, économique et sociale profonde. Le Conseil National du Rassemblement pour le Développement (CNRD), qui avait promis des réformes pour redresser le pays, s’est transformé en un régime autoritaire marqué par la répression et la cor.
Un régime marqué par la corruption
La corruption gangrène les institutions publiques, tandis que les inégalités sociales s’aggravent. Les droits fondamentaux des citoyens sont régulièrement bafoués, la justice est manipulée au profit du pouvoir, et les voix dissidentes – qu’elles viennent de la société civile ou des partis politiques – sont systématiquement réduites au silence. Cette montée de la violence et la restriction des libertés plongent les Guinéens dans un climat d’insécurité et de désespoir.
Une stratégie de maintien au pouvoir déguisée
Sous le prétexte de « refondation », le CNRD semble chercher à s’éterniser à la tête du pays, multipliant les manœuvres pour étouffer toute tentative de changement. Cette gestion autoritaire menace de transformer la Guinée en un État isolé sur le plan international, miné par l’instabilité et incapable d’attirer des investissements cruciaux pour son développement.
L’urgence d’une mobilisation citoyenne
Face à cette situation, la mobilisation des citoyens est essentielle. Les Guinéens doivent s’unir pour réclamer un avenir où la justice, la liberté et la prospérité ne sont plus des illusions. Dire non à l’arbitraire et exiger un retour à un ordre démocratique est devenu une véritable nécessité.
La Guinée a besoin d’un sursaut collectif pour sortir de cette impasse et construire un avenir meilleur. La résistance pacifique et la solidarité nationale sont les clés pour briser ce cercle vicieux d’oppression et de stagnation.