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Emmanuel Dupuy (IPSE) : « Comment se fait-il que ni la France, ni l’UE, ni l’UA et la Cedeao ne s’offusquent de l’embastillement des opposants aux sortants en Côte d’Ivoire ou en Guinée ? »

La Rédaction by La Rédaction
lundi 9 novembre 2020 à 08:32
Emmanuel Dupuy, Président de de l’Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE) et Secrétaire national des Centristes chargé des questions internationales. © AM/AP.P

Emmanuel Dupuy, Président de de l’Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE) et Secrétaire national des Centristes chargé des questions internationales. © AM/AP.P

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Les violences post-électorales que l’on observe tant en Guinée qu’en Côte d’Ivoire étaient prévisibles, au regard des procédures d’exception, illégitimes ou inconstitutionnelles, qui les ont précédées, mises en place par des «sortants» addicts au pouvoir. Dans ce contexte, le silence de la communauté internationale la rendrait complice de ces «déraillements», considère Emmanuel Dupuy, Président de de l’Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE) et Secrétaire national des Centristes chargé des questions internationales.

Entretien réalisé par le «Mouvement Territoires»

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Au-delà de la focalisation planétaire autour de l’élection présidentielle américaine, deux élections, sur le continent africain, revêtaient un caractère tout aussi important : celle de Guinée-Conakry, le 18 octobre, et celle deCôte d’Ivoire, le 31 octobre. Quel bilan en tirer, alors que le calme post-électoral n’est toujours pas revenu?

Emmanuel Dupuy – Ces deux rendez-vous électoraux ne pouvaient pas se passer «normalement». Ces élections se déroulaient, en effet, dans un contexte particulier détonnant.

L’illégitimité de leur déroulement, tout d’abord; à l’aune d’un troisième mandat que les deux présidents sortants, Alpha Condé pour la Guinée et Alassane Dramane Ouattara pour la Côte d’Ivoire, ont voulu «arracher» à leurs citoyens, en dépit des articles constitutionnels qui les en empêchaient. Il en a résulté, en amont, un cynique référendum, l’«autorisant» en Guinée, avec 89,76% et un processus «excluant» n’autorisant que 4 des 44 candidats à l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire à concourir. Ils ne furent que deux, in fine, à participer au scrutin en Côte d’Ivoire, le 31 octobre dernier.

Inévitablement, tous les ingrédients de la violence électorale étaient réunis. Ne manquait à ce cocktail détonnant que l’ethno-stratégie qui avait, pourtant, été relativement évité dans les deux pays lors des précédents scrutins (2010 et 2015).
L’on se souvient néanmoins, que le concept de l’«ivoirité» en Côte d’Ivoire ou encore l’«éthnicisation» du pouvoir en Guinée (Peuls proches de l’opposition versus Malinkés, qui ont assuré l’élection en 2010 et la réélection d’Alpha Condé en 2015) avaient accompagné le cycle de violence politique provoquant 3 000 morts en 2010 en Côte d’Ivoire, et servi de facteur légitimant au coup d’État militaire en Guinée en décembre 2008.

Le douloureux souvenir du massacre du 28 septembre 2009 dans le grand stade de Conakry, qui fit 150 morts, est encore dans tous les esprits. La justice n’a guère avancé, d’ailleurs en onze années, pour en juger les coupables.

Dès lors, quel crédit accorder à un scrutin en Guinée qui donne le président sortant vainqueur au premier tour avec 59,49% des voix, alors que l’opposition n’a pu ou voulu faire campagne, en dénonçant la manoeuvre d’un fichier électoral que seul le candidat du parti au pouvoir, le Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG) reconnaissait?

Quel crédit donner également en Côte d’Ivoire, quand la réalité du taux de participation avoisinerait les 10%, loin du taux de participation officiellement proclamé par la Commission électorale indépendante (CEI) de 53,1%? Dès lors, le score plébiscitaire de 94,27% obtenu par le candidat du parti ivoirien au pouvoir, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), n’a pas beaucoup de crédibilité, non plus…

Bref, alors que tout le monde savait que ces deux élections allaient dérailler, dans un contexte complexifié par les agendas de la lutte contre le terrorisme et de la question migratoire, notre silence – celui de la Communauté internationale – en devient coupable. Nous étions, en quelque, sorte tétanisés par les risques que ces élections pouvaient engendrer. Nous le sommes encore davantage après coup.

Députés arrêtés et opposants barricadés par les forces
de l’ordre… pour les «mettre à l’abri»!

Peu de voix se sont offusquées de cette réalité, alors que plusieurs dizaines de morts dans les deux pays sont directement imputables au conditions et déroulement perturbé des deux scrutins. Que devrait et pourrait faire la Communauté internationale, notamment la France, dans ce contexte?

Emmanuel Dupuy – La situation est, en effet, ubuesque. S’il n’y avait les dizaines de morts que vous évoquez, l’on pourrait presque en rire. Mais, la violence politique a bel et bien provoqué le décès de nombreux Guinéens et Ivoiriens. Il faut le rappeler et le dénoncer!

À Abidjan comme à Conakry, l’on constate que les opposants, qu’ils aient participé au scrutin ou l’aient boycotté, se trouvent désormais «barricadés» par les forces de sécurité guinéenne et ivioirienne, à l’issue du scrutin!
À titre d’exemple, je ne prendrai que la «justification» inique du procureur de la République ivoirien justifiant la mise en résidence surveillée de l’ancien président, Henri Konan Bedié – faut-il le rappeler – à la tête d’un des plus vieux partis politiques d’Afrique : le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) ou encore de l’ancien premier ministre, Pascal Affi Nguessan (Front populaire ivoirien, FPI, le parti de l’ancien président, Laurent Gbagbo) pour les «mettre à l’abri» des troubles à l’ordre public qu’évoque le gouvernement d’Hamed Bakayoko pour justifier, in fine, la répression qui a succédé au scrutin du 31 octobre dernier.

Il en va de même, hélas, avec la mise en résidence surveillée du principal opposant au Président Alpha Condé, le président de l’Union des Forces Démocrates de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo, qui, faut-il le rappeler, est aussi membre de l’Internationale libérale et proche de notre famille politique.

L’on pourrait s’étonner, aussi, de l’arrestation de plusieurs députés ivoiriens, issus de l’opposition au président Ouattara, pourtant oints de leur immunités parlementaires…

L’assourdissant silence
des diplomaties occidentales

Pire, comme au Cameroun, en octobre 2018, au Niger en février-mars 2016, au Tchad, en avril 2016, les premiers ou seconds tours se terminent, pour les candidats malheureux, en un troisième tour ou en une situation post-électorale qui finit inexorablement par la case prison ou en résidence surveillée!

Comment, dès lors, décemment «valider» ou simplement «prendre acte» , comme en a pris la mauvaise habitude, le Quai d’Orsay? Les visites de courtoisie des représentants des principales chancelleries, comme ce fut le cas avec la rencontre, il y a quelques jours, des ambassadeurs britanniques, français, américains et de l’Union européenne à Henri Konan Bedié, chez lui, ne suffit pas à excuser notre assourdissant silence.

Comment se fait-il ainsi que ni la France, ni l’Union européenne, ni l’Union Africaine et encore moins la Communauté Économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ne s’offusque de l’embastillement forcé actuel des opposants aux sortants en Côte d’Ivoire ou en Guinée?
Nous n’avions rien dit pour les arrestations de Maurice Kamto au Cameroun, de Saleh Kebzabo au Tchad, de Jean Ping au Gabon, ou encore d’Hama Amadou au Niger… pourquoi le ferions-nous maintenant?

De ce point de vue, la récente visite du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian au Niger, alors que se profile le scrutin présidentiel, le 27 décembre prochain, offre bien des angles critiques. Certains y ont vu, une manière subliminale, quoique non dénuée de cynisme, de valider la transition politique entre le président sortant, Mahamadou Issoufou et son «probable» successeur, en la personne du candidat de son parti politique (Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme – PNDS-Tarayya) l’ancien ministre de l’Intérieur, Mohamed Bazoum.

À moins, qu’en encensant un président nigérien sortant qui, en ne se présentant pas pour un nouveau mandat, respecte la Constitution de son pays, le ministre français des Affaires étrangères n’ait voulu faire passer un message à Abidjan et Conakry?
Reste que s’il est bon d’espérer, il est aussi salutaire de savoir douter!

……

Reproduit avec l’aimable accord d’Emmanuel Dupuy, cet entretien a fait l’objet d’une première publication sur le site du Mouvement Territoires (https://www.territoires.org/)

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