Sous la réquisition du procureur général de la Cour d’appel de Conakry, Fallou Doumbouya, les forces de police et de gendarmerie ont entamé une vaste opération de démantèlement des zones criminelles dans le Grand Conakry. Cette initiative vise à sécuriser la capitale guinéenne en éradiquant les repaires de bandits et en luttant contre la criminalité organisée.
Début de l’opération : Démolition des taudis à Kaloum
L’opération de démantèlement a démarré par les débarcadères du centre-ville de Kaloum, un quartier particulièrement touché par la criminalité. Plusieurs taudis ont été démolis, ces lieux étant considérés comme des foyers de criminalité où se regroupaient des individus impliqués dans diverses activités illégales. Ces sites étaient pointés du doigt pour leur rôle dans la criminalité organisée qui sévit à Conakry, notamment la perpétration de crimes et de délits dans plusieurs quartiers du Grand Conakry.
440 zones criminogènes identifiées à Conakry
Le procureur général Fallou Doumbouya a souligné qu’à ce jour, 440 zones criminogènes ont été identifiées à travers les 13 communes de Conakry. Ce nombre impressionnant met en lumière l’ampleur du phénomène criminel qui touche la capitale guinéenne.
Un cadre légal pour l’opération : L’article 41 du Code de procédure pénale
L’opération de démantèlement des zones criminelles s’inscrit dans le cadre des dispositions de l’article 41 du Code de procédure pénale. Cet article confie au Parquet général ainsi qu’aux parquets d’instance la mission de prévenir et de réprimer la criminalité dans le pays. Le procureur général a précisé que cette initiative vise non seulement à démanteler les réseaux criminels, mais aussi à renforcer la sécurité des citoyens et à restaurer l’ordre public dans les zones sensibles.