La tension monte au sein de l’Office Guinéen de Publicité (OGP). Les travailleurs, confrontés à six mois d’arriérés de salaire, réclament le départ de leur directeur général, Mandian Sidibé, qu’ils accusent de mauvaise gestion et d’inaction face à leurs revendications.
Une situation financière insoutenable
Depuis plusieurs mois, les employés de l’OGP se disent abandonnés à leur sort. Les salaires impayés ont plongé nombre d’entre eux dans une précarité alarmante, affectant leur capacité à subvenir aux besoins essentiels de leurs familles. Face à cette situation, ils ont organisé plusieurs rassemblements pour exprimer leur ras-le-bol et exiger des mesures concrètes.
« Nous n’en pouvons plus de cette situation. Six mois sans salaire, c’est inacceptable ! Nous demandons le départ immédiat de Mandian Sidibé, car il a failli à sa mission de gestionnaire », déclare un des manifestants.
Des accusations de mauvaise gestion
Les travailleurs reprochent à Mandian Sidibé une gestion opaque et inefficace des ressources de l’OGP. Selon eux, l’absence de transparence dans l’administration financière de l’institution serait à l’origine de cette crise.
Pourtant, certains observateurs évoquent également des difficultés structurelles liées à la baisse des revenus publicitaires, aggravée par une conjoncture économique tendue en Guinée.
Silence du DG et absence de solutions
Mandian Sidibé n’a pour l’instant pas réagi publiquement aux accusations ni proposé de plan pour résoudre la situation des arriérés de salaire. Cette absence de communication a renforcé la détermination des travailleurs, qui envisagent de durcir leur mouvement si leurs revendications ne sont pas prises en compte rapidement.
Un appel au gouvernement
Les manifestants appellent également les autorités guinéennes à intervenir pour mettre fin à cette impasse. Ils estiment que l’OGP, en tant qu’institution publique, se doit de respecter ses engagements envers ses employés.
Un climat social fragile
Cette crise au sein de l’OGP s’ajoute à une série de revendications sociales dans plusieurs secteurs en Guinée, témoignant d’un climat socio-économique marqué par l’instabilité.