Un mort et deux blessés graves, c’est le triste bilan d’un accident de la circulation qui s’est produit ce vendredi dans l’après-midi au quartier Bordo, dans la périphérie de la commune urbaine de Kankan. Selon les témoins, un camion benne serait à l’origine du drame.
Cet accident meurtrier est survenu alors que les fidèles musulmans se préparaient à rallier les mosquées pour la prière de ce vendredi. Il s’agit d’un camion benne transportant du sable qui a percuté une moto TVS et ses trois passagers dont deux garçons âgés d’environs 15 et 9 ans et une femme. Sur place, la femme a perdu la vie.
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Sékou Traoré un des témoins, revient sur les circonstances du drame. « J’étais dans mon atelier quand j’ai entendu un intense bruit, soudain je suis sorti et j’ai vu le camion entrain de trainer une moto accroché au niveau du para choc, je me suis approché du camion benne et j’ai vu le corps d’une femme entièrement broyée à terre, plus 2 petits garçons qui était gravement blessés. » A-t-il expliqué
Contactée aussitôt une ambulance a transporté le corps de la femme et les deux blessés aux services des urgences de l’hôpital régional de Kankan.
Dr Yaraboye Koivogui est le responsable dudit service. « L’ambulance est venue avec trois (3) personnes, il y avait une femme qui était déjà morte, son bassin et ses membres inferieurs étaient complètement broyés, donc on a envoyé son corps directement à la morgue. Les deux autres garçons qui étaient avec elle, l’un a eu une fracture de l’avant-bras gauche et l’autre une fracture du fémur gauche avec des multiples plaies sur le corps. » A-t-il expliqué à son tour
Cependant, ce médecin rassure que le pronostic vital de ces deux garçons n’est pas engagé. « Les deux garçons sont hors danger, ils sont en vie, le traitement a été effectué, il n’y a pas d’inquiétude, ils sont conscients ils communiquent bien et ne présentent aucun signe de gravité. »
L’excès de vitesse et la défectuosité des freins du camion seraient à l’origine de cet accident, le chauffeur de l’engin, sous le choc, aurait pris la poudre d’escampette par peur de se voir lynché par la foule en colère.
