La nuit dernière à Mamou, une vive tension a éclaté après une attaque ciblant un poste avancé (PA) de la gendarmerie situé au carrefour Kimbely. Des jeunes en colère, armés de pierres, ont affronté les agents de l’escadron mobile, provoquant des échauffourées qui ont paralysé la ville.
Des jets de pierres à l’origine des troubles
Selon des témoins, l’incident s’est produit aux alentours de 22 heures. Des individus circulant à moto ont surpris les gendarmes stationnés dans un pickup à la place où se trouvait auparavant une base de taxi-motos récemment déguerpie. Les jets de pierres ont semé la panique parmi les agents, entraînant une riposte immédiate à coup de gaz lacrymogènes.
Conséquences :
- Les lieux ont été rapidement évacués.
- Boutiques et magasins ont baissé leurs rideaux.
- Les conducteurs de taxi-motos ont déserté le centre-ville.
Un agent blessé et des dégâts visibles
Lors de ces affrontements, un gendarme a été grièvement blessé et transporté d’urgence à l’hôpital. Ce matin, des traces de pneus brûlés étaient encore visibles sur la route menant au quartier Horé Fello.
Pour prévenir de nouveaux incidents, des gendarmes ont été déployés aux principaux carrefours stratégiques : Kimbely, Maison des Jeunes, et Horé Fello.
La cause des tensions
Ces affrontements font suite à un incident survenu après le déguerpissement de la base de taxi-motos au carrefour Kimbely. Selon les informations, un comportement jugé irrespectueux d’un motard envers le commandant de l’escadron mobile aurait déclenché la crise. Le refus des taximotards d’identifier l’auteur du geste insultant aurait conduit à leur expulsion de la zone par les forces de sécurité.
Une situation sous contrôle ?
Pour l’heure, la situation semble maîtrisée, mais la tension reste palpable. La population et les conducteurs de taxi-motos attendent des solutions pour apaiser les relations entre les forces de l’ordre et les jeunes de la localité.