Après le président de la transition mardi, la délégation de la CEDEAO a échangé mercredi avec le Premier ministre malien à Bamako, la capitale malienne.
La nomination d’un Premier ministre civil ayant été une des exigences de l’organisation régionale. Choguel Kokalla Maïga et la délégation conduite par l’ex-président Good Luck Jonathan ont évoqué la feuille de route de la transition dont le but ultime est le retour des civils au pouvoir.
« Dans six semaines maximum, nous allons nous présenter aux Maliens à travers le CNT (Conseil national de transition) et l’opinion publique nationale, pour exposer les actions du gouvernement, pour respecter les différents engagements pris. Je pense que nos partenaires se sont engagés à nous accompagner, vont nous tenir la main comme ils l’ont toujours fait lorsque notre pays a traversé une ‘tempête’ . », a déclaré le Premier ministre malien.
Voilà pour les attentes. La réponse de la CEDEAO qui a suspendu le pays après le coup de force des militaires est donc attendue à Bamako.
» Les sanctions qui ont été prises, c’est la suspension du Mali des institutions de la CEDEAO. Ça évidemment c’est lié au fait qu’il y a eu un coup d’état qui a été condamné par la communauté. Et donc il s’agira de voir donc rapidement comment est-ce qu’on revient dans l’ordre constitutionnel, normal et à partir de là, les chefs États évalueront la situation par rapport à cette sanction.«
Des élections sont attendues au Mali en février de l’année prochaine. Le colonel Assimi Goïta a promis de respecter le calendrier électoral. Une promesse qui semble avoir mis déjà de l’eau dans le vin de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.
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