Comme annoncé par le Ministère de l’éducation et de l’alphabétisation, le travail d’octroi de récompenses et de primes aux enseignants en situation de classe a en fait commencé le mercredi 23 décembre dans la commune de Kaloum, l’enseignement public de Kaloum Directeur (DCE).
Très tôt ce matin, les trois commissions mises en place pour l’occasion dans cette commune ont entamé le paiement dans certaines écoles comme au Lycée du 2 Octobre, au Collège château d’eau et encore au Collège franco-arabe éponyme.
Au Lycée du 2 Octobre, ils sont 52 enseignants concernés ; tandis qu’au Collège château ils sont 45 enseignants et 15 au Collège franco-arabe à bénéficier d’une prime d’incitation qui s’élève à 450 000 francs guinéens.
Selon Mohamed Morigbé Touré, en service à la DCE de Kaloum qui fait partie de l’équipe de paiement des enseignements rencontré au collège Château d’eau, les opérations ont « commencé à 8h10 au Lycée du 2 Octobre et de là-bas on s’est rendus au Collège château d’eau ».
D’après lui, le processus de paiement se passe de la façon suivante : « Il y a un état de paiement qui a été conçu au niveau de la fonction publique. Donc, l’enseignant qui vient il donne son nom qui est vite recherché sur la liste. Une fois le nom retrouvé, on lui demande son matricule et si on trouve que, effectivement, c’est lui, on lui paie les 450 000 francs. Tous les enseignants de la commune ont droit à 450 000 francs guinéens ; à part les enseignants des îles qui sont payés chacun à 1 000 000 francs ».
Des enseignants déçus…
Bien qu’ils aient commencé à recevoir leur dû, c’est la déception qui anime certains enseignants bénéficiaires. « Nous sommes déçus du MENA ! Après combien de mois d’attente, ils viennent nous donner [la prime d’]un mois au lieu de deux mois, sans oublier les arriérés », a confié un enseignant qui a requis l’anonymat, rencontré à la rentrée de la cour du Collège château d’eau.
Un autre enseignant qui vient de percevoir son dû se dit également déçu. « D’une part, nous sommes content parce que mieux vaut un que rien, mais quand même j’ai une proposition à faire : s’ils pouvaient penser un peu à nos chefs, nos encadreurs, ils sont là, ils ne perçoivent rien. Ce montant est insignifiant, d’une part c’est la déception parce qu’après combien de mois d’attente, nous percevons ce petit montant ? Je crois qu’on a deux à quatre mois comme arriérés. Donc, le moral n’est pas aussi haut », a-t-il expliqué.
« Il n’est jamais tard de bien faire »
De son côté, le directeur communal de l’éducation de Kaloum se réjouit du début de ces opérations. « Il n’est jamais tard de bien faire ! Le processus a été déclenché et nous espérons que ça va continuer (…) Pour le moment, nous comptons couvrir le 15 établissements qui sont sur la terre ferme, ensuite les autres établissements qui sont sur les îles qui seront regroupées à Kassa et nous comptons faire ça demain jeudi », a annoncé Ibrahima Yattara.
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