Plus de 50 personnes ont été tuées, dont 9 militaires, suite à une attaque menée par la milice Mobondo contre une position militaire à Kinsele, à environ 100 km à l’est de Kinshasa, a rapporté lundi la radio onusienne Okapi, rapporte l’agence anadolu. Selon notre source, samedi, des miliciens Mobondo, venus en nombre, ont attaqué une position de l’armée à Kinsele, province de Kwamouth. Les Forces armées congolaises (FARDC) ont réussi à repousser les assaillants après de violents combats.
Stanys Liby, chef du village voisin Kimomo, a témoigné à Radio Okapi que le bilan humain de cette attaque dépasse les 50 morts. « Le bilan est de 41 miliciens neutralisés, 9 militaires tombés et une dame épouse d’un militaire également tombée », rapporte notre source.
David Bisaka, député provincial élu de Kwamouth, a confirmé cette information en mentionnant 42 Mobondo éliminés, 9 militaires et une femme de militaire tués.
« On demande au Chef de l’État, qui lutte pour que la paix revienne, de prendre cette histoire en main », a plaidé Stanys Liby, suite à ces violences.
L’agence précie qu’en mars 2024, le président Félix Tshisekedi avait mené des négociations de paix entre les chefs coutumiers Teke et Yaka et les membres de la milice Mobondo, aboutissant à un accord de cessez-le-feu. Cependant, la viabilité du processus de paix a été remise en question lorsque les milices Mobondo ont tué plusieurs civils le lendemain de la signature de l’accord. Plusieurs chefs Teke ont contesté l’initiative de paix, estimant qu’elle n’était pas suffisamment inclusive ou équitable, selon un rapport d’un groupe d’experts des Nations Unies rendu public le 9 juillet.
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