Ils ont été séparé par la guerre, mais on enfin pu se retrouver au Soudan. Tsiga Tegra et sa famille sont originaires du Tigré. Un jour, son mari a été détenu par hommes armés pendant une semaine avant d’être relâché. Poussés par la peur, ils n’avaient pas d’autres choix que de traverser la frontière pour fuir les combats.
« J’ai dis à ma famille que l’on devait partir. J’ai dis à mon mari, pars avec notre fils, et je suivrais avec notre fille. Si je me fais attraper, ça ira. Si dieu le veut, nous y arriverons » explique Tsiga Teka, assise au milieu d’une case monté en urgence dans le centre d’accueil de Hamdayet, dans l’Ouest du Soudan. Parti dans différentes directions, ils ne savaient pas s’ils pourraient se retrouver une fois loin des combats.
Mais si il ne risque plus de voir les hommes armés faire irruption, les conditions de vie sont très dures dans le camp. L’accès aux installations sanitaires est très limité. et la nourriture est rare.
« Nous n’avons pas de plans pour l’avenir. Tout ce pour quoi nous avons travaillé est désormais inutile. Nous dormons sur le sol sans même avoir de quoi nous changer » explique un sanglot dans la voix Tsiga Teka.
Selon les Nations Unies, ce sont près de 50 000 éthiopiens qui ont trouvé refuge au Soudan.
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