Un incident troublant a secoué la préfecture de Siguiri , où une femme a été ligotée et soumise à un interrogatoire par des citoyens. Cette scène, largement relayée sur les réseaux sociaux, suscite indignation et interrogations sur les circonstances qui ont conduit à cet acte.
Les faits
Selon des témoins, l’incident s’est produit dans un quartier de Siguiri. La femme aurait été accusée par certains habitants de se livrer à des pratiques suspectes. Face à l’absence des forces de l’ordre, les citoyens ont décidé de l’interpeller eux-mêmes. Ligotée, elle a été consultée en public, une méthode qui a rapidement attiré les critiques.
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Les vidéos de la scène montrent des citoyens en colère, exigeant des explications de la part de la femme, tandis que d’autres dénonçaient cette justice populaire.
Les réactions des autorités
Suite à cet incident, les autorités locales, notamment la gendarmerie, ont ouvert une enquête. Un responsable sécuritaire a été condamné fermement cet acte, rappelant que toute forme de justice populaire est illégale et porte atteinte à la dignité humaine.
Dans un communiqué, un représentant de la mairie de Siguiri a également rappelé que :
- Les accusations doivent être traitées par les autorités compétentes .
- Les citoyens doivent signaler tout comportement suspect aux forces de l’ordre au lieu de se substituer à elles.
- La sécurité des personnes et le respect des droits humains doivent être garantis .
Une problématique récurrente en Guinée
L’incident de Siguiri met en lumière un problème récurrent dans certaines régions de la Guinée : la prévalence de la justice populaire. Souvent alimentée par un manque de confiance envers les institutions judiciaires et sécuritaires
Mohamed Kaba
Pour levecu.com