Donald Trump vient d’ordonner le retrait de la quasi-totalité de ses troupes de la Somalie. Selon le Pentagone, elles quitteront ce territoire d’ici au 15 janvier.
700 soldats américains aident l’armée somalienne à faire face aux incursions des djihadistes d’Al-Shabab, mais aussi à combattre l’Etat islamique.
Privées de l’expertise américaine, les autorités somaliennes qui redoutent une recrudescence d’attaques terroristes. Ce retrait intervenant notamment à l’approche des élections législatives.
Pour l’administration américaine, par contre, cette décision ne sonne pas le glas de sa présence militaire en Afrique. Washington affirme en effet qu’une partie de ces 700 soldats poseront leurs valises à proximité de l’Afrique de l’Est. Ceux qui resteront dans le pays seront cantonnés à Mogadiscio.
Cette annonce intervient quelques seulement après la mort au front, en Somalie, d’un Américain, membre d’un corps d’élite. Suffisant peut-être pour rappeler le souvenir triste des 18 soldats américains tombés dans ce même pays lors d’affrontements avec des milices à Mogadiscio en 1993.
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