Des responsables guinéens avaient en effet émis des doutes sur la fiabilité du diagnostic de leurs collègues ivoiriens, qui ont révélé le cas d’Ebola par l’intermédiaire d’un patient qui a quitté Labé le 14 août. Assez intéressant pour ceux qui connaissent la contagion d’Ebola et se rappellent que la jeune femme a utilisé les transports en commun de Labé à Abidjan. L’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire, après avoir examiné des échantillons prélevés sur la jeune Guinéenne le 14 août 2021, s’est clairement trompé dans son diagnostic et a induit en erreur les autorités ivoiriennes comme l’OMS. Ainsi, l’agence de santé de l’ONU a qualifié le nouveau cas d' »extrêmement préoccupant ».
Sur la base d’analyses supplémentaires des mêmes échantillons par le laboratoire Bio-Mérieux et l’Institut Pasteur de Lyon, en France, il dit qu’il n’y a « aucune preuve » pour montrer qu’Ebola était en fait ce que la Guinéenne a souffert. En effet, il a été conclu que les prélèvements étaient négatifs « tant pour la technique PCR que pour la sérologie », confirmé par le ministère ivoirien de la Santé. La Guinée n’est pas encline à faire confiance à ses autorités, même s’il est difficile de faire passer ses réserves aux yeux du public.
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