Décédé le 21 novembre dernier, Augustin Sidy Diallo continue de faire pleurer le football ivoirien. Avant son inhumation prévue ce vendredi, Fraternité Matin met en lumières les satisfactions et les déceptions de celui qui aura passé 09 ans à la tête de la FIF. Cela dans une interview exclusive réalisée avant son départ pour la Turquie.
« D’abord, permettez que je dise grand merci aux Ivoiriens, aux Ivoiriennes, au gouvernement et au Chef de l’État, Alassane Ouattara. Sans eux, sans le Chef de l’État et le gouvernement qui n’ont ménagé aucun effort pour nous accompagner, mon comité exécutif et moi-même n’aurions certainement pas accompli ce travail. Pendant neuf ans, nous sommes passés par toutes les émotions, des cris de joie mais aussi des pleurs. C’est cela le football », a-t-il répondu d’entrée en réponse à la question sur ses satisfactions et ses déceptions.
Puis d’égrener ses grands succès au cours de ses onze ans de gestion du football national. « Cela dit, ma plus grande satisfaction est cette Coupe d’Afrique des nations que nous avons décrochée en Guinée équatoriale. Parce que la Côte d’Ivoire n’était pas attendue à la Can 2015. Les joueurs qui constituaient la génération dite dorée étaient presque tous partis. Nous avions une équipe à reconstruire. Et c’est cette jeune équipe, avec quelques cadres que nous avons sollicités, qui a remporté, à notre grande satisfaction, le trophée. Je n’oublierai surtout pas de sitôt cette dernière assemblée générale de Yamoussoukro avec ces clubs qui, dans leur grande majorité, nous ont félicités pour le travail accompli », s’est félicité Augustin Sidy Diallo sans manquer d’évoquer la CAN des cadets remportée en 2013.
Qualifiée successivement en 2006, 2010 et 2014, la sélection ivoirienne n’a pu enchaîner une quatrième phase de finale de coupe du monde. Un échec qui a énormément peiné le fils d’Abdoulaye Diallo. Au point de constituer sa grosse déception. « En revanche, comme déception, et elle m’est restée en travers de la gorge, c’est cette non qualification à la Coupe du monde 2018 en Russie. J’avoue que j’ai été beaucoup peiné », a-t-il laissé entendre. Une peine qui devrait être apaisée de là où il se trouve désormais, avec la qualification des Eléphants U23 pour les J.O auxquels il aurait dû participer s’ils n’avaient pas été reportés, à cause du Coronavirus qui l’a emporté à la surprise générale.
Lebéni KOFFI
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