je savais bien qu’en me dressant contre l’injustice, qu’en appelant à l’alternance démocratique, qu’en faisant de la politique, qu’on chercherait des poux sur mes cheveux et me prêterait des vies que je n’ai jamais eues et mettrait à mon compte des crimes que je n’ai pas commis .
Alors que nous travaillons sereinnement à la redynamisation de la NGP, des anciens collaborateurs pleins de fiel oeuvrent à travers des campagnes honteuses de désinformation à discréditer ma personne et notre mouvement, la NGP. Ils ne le réussiront pas .
Dans certaines publications distillées sur les réseaux sociaux , ils affirment que j’ai été licenciée à Ecobank pour avoir été impliquée dans une affaire de falsification des borderaux de versement permettant l’obtention des passeports. Ils ne me reprochent pas mon expérience professionnelle. Tant mieux !
En effet, j’ai une expérience professionnelle de près 10 ans dans le domaine bancaire. J’ai d’abord été employée à la SGBG, puis j’ai rejoint Ecobank. En 2018, une affaire de falsification des bordereaux de versement permettant l’obtention des passeports a été découverte à Ecobank suite à un contrôle interne. Certains responsables, moi y compris, ont été arrêtés et placés sous mandat de dépôt à la maison centrale. J’étais caissière au département des opérations à Ecobank. J’y avais pour tâche le règlement des effets de commerce et la réalisation des transactions internationales à travers Western Union, notamment.
Après des mois d’enquête et de vérifications, j’ai été acquittée à la faveur d’un non lieu prononcé par le juge d’instruction Alphonse Charles Right(connu pour sa rigueure et son sérieux).
Quand un cadre a été soupçonné de vol ou de détournement, la confiance entre lui et son employeur s’éffrite et s’abîme. Je ne pouvais donc plus travailler à Ecobank après qu’on m’a blanchi dans une affaire qui m’aurait valu plusieurs années de prison si ma culpabilité avait été établie. J’ai donc décidé de quitter Ecobank et tout. Et, c’était à l’amiable. Après cette expérience, j’ai décidé de me reposer et de m’intéresser à mes propres affaires. L’idée de devenir entrepreneuse, de travailler pour mon propre compte vient de là.
Ceux qui cherchent à me discréditer, en évoquant ce passé qu’ils déforment à souhait, mènent une campagne de diffamation sans issue. J’ai été leur collaboratrice à la NGP, Responsable chargée à la communication puis des relations exterieures et partenariats. C’est d’ailleurs moi-même qui ai évoqué cet épisode de ma vie . Je leur ai donné des explications à ce propos. C’était pour être en cohérence avec mes principes et valeurs : “Ne rien cacher, Ne rien dissimuler, tout assumer le bien et le mal”.
Je remercie ces individus étroits d’esprit, qui n’ont jamais rien assumé, qui sont si petits qu’ils entrevoient leurs gloires dans la chute des autres. Ils me donnent l’occasion d’évoquer un pan de ma vie. L’opinion aura compris que je n’ai pas menti sur ma biographie et mon CV. D’ailleurs, je ne m’inventerai jamais une vie que je n’ai jamais eue .
En tant que Présidente de la NGP, je travaillerai à l’implantation nationale et internationale du mouvement, à sa conversion en parti politique afin qu’elle participe à la conquête et à l’exercice du pouvoir. Ce qui compte pour nous à la NGP, c’est la participation au débat d’idées et non la chicanerie. Les inepties et les injures des imposteurs ne nous atteignent pas. Nous nous mettons au-dessus du lot. What else ?
Oumou Kadé Soumah,
Présidente de la NGP
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