Les îles Tristao, situées au nord de la Guinée et la péninsule de Cacine en Guinée Bissau forment un écosystème précieux, séparées par la rivière Cacine. Pour s’y rendre, il faut parcourir plus de 80 km de navigation maritime. Les mangroves couvrent la moitié de l’archipel. Ce sont des habitats essentiels pour la faune et les ressources halieutiques. Tristao est également un site Ramsar depuis 1992 et a obtenu un statut d’aire marine protégée (AMP) communautaire depuis 2013 avec pour objectif « d’assurer la protection et la conservation participative de la biodiversité et le patrimoine socioculturel. Ces actions sont des leviers pour l’amélioration des conditions de vie des communautés ». C’est une aire de reproduction pour plusieurs espèces de tortues marines et plus de 200 espèces d’oiseaux ont été identifiées. « Quand on parle des iles Tristao, c’est plutôt l’archipel qui est composé de l’ile Katrak, l’ile Kapkin qui est composé de fori souri et Gnènè souri. C’est cet ensemble qui constitue maintenant Tristao. La partie nord c’est la partie de bras de mer, le Cogon ou encore le Kandia fara, à la frontière avec la Guinée Bissau. Sa composition physique, y a d’abord les hommes, ya les végétaux, et il ya des animaux. » entame Ousmane Amine Camara ingénieur agronome. De nombreuses activités sont pratiquées sur cet archipel. Les communautés sont fortement encrées dans leur mode vie. « Nous avons des agriculteurs, les pécheurs qui sont les plus nombreux, et quelques artisans. Il ya également la recherche ou la collecte des produits végétaux : le bois pour le chauffage et nous avons aussi des ressources congelicole, c’es à dire les huitres, les gastropodes en mer, les crevettes et l’exploitation du sel etc.. » explique Ousmane Amine Camara. Pour mieux gérer les ressources halieutiques dans cette localité qui fait frontière à la Guinée Bissau, il ya un mécanisme de surveillance et protection mise en place. C’est l’Aire Marine Protégée. Tristao est considéré comme une zone stratégique et convoitée par les pécheurs de toutes les nationalités de la sous-région ouest africaine. Là-bas vivent des Sénégalais, des Léonais, de Ghanéen, libérien et Bissaoguinéen. « Cette aire marine protégée, c’est un espace limité, consacré, géré par une population. Les ressources et les hommes qui y sont gérés. La règlementation est là pour veiller au maximum sa stabilité. » ajoute cet ingénieur agronome. Les iles Tristao, est l’un des patrimoines marins qui reste fréquenté régulièrement, malgré sa position géographie. Au travers des activités de nombreux citoyens de différents horizons s’orientent vers cet archipel pour tirer la richesse. Aliou Diallo de retour de des iles Tristao
AD
Discussion about this post